S'accrocher à elle
Ne pas vouloir la perdre complétement. Ne pas se résoudre à définitivement lâcher prise.
Mais peu à peu pourtant, oublier.
Etrange comme nous oublions et avançons malgré nous-même.
Malgré toute la force que l'on peut mettre à se rappeler. Les beaux moments, les belles heures.
Les sentiments bien vite. Bien vite, trop vite vu d'après.
Trop vite, on commence à perdre son amour.
Trop vite "je l'aime" n'est plus qu'un mot prononcé. Sans le coeur.
Trop vite, l'envie d'elle laisse la place à l'envie d'aimer.
Elle ou une autre. Elle pour l'instant, une autre dès qu'elle se présentera à moi.
Mais l'on s'accroche. On s'accroche à l'image idéaliste que l'on conserve.
Et tout notre être n'est qu'une envie. Celle de vouloir. De la vouloir.
Et trop vite il ne reste plus qu'un arrière-goût de ce que l'on a vécu.
Comme si tout cela n'avait été qu'une parenthése. Très courte. Quelques heures, quelques jours tout au plus.
Ce vide en moi, j'en ai peur.
J'ai peur de me retrouver seul. Sans elle en moi.
J'ai peur d'avoir à vivre pour moi.
D'avoir à assumer, ma vie, mes responsabilités.
Par à coups, par blessures.
Être un homme. C'est comme cela que l'on grandit.
Mais peu à peu pourtant, oublier.
Etrange comme nous oublions et avançons malgré nous-même.
Malgré toute la force que l'on peut mettre à se rappeler. Les beaux moments, les belles heures.
Les sentiments bien vite. Bien vite, trop vite vu d'après.
Trop vite, on commence à perdre son amour.
Trop vite "je l'aime" n'est plus qu'un mot prononcé. Sans le coeur.
Trop vite, l'envie d'elle laisse la place à l'envie d'aimer.
Elle ou une autre. Elle pour l'instant, une autre dès qu'elle se présentera à moi.
Mais l'on s'accroche. On s'accroche à l'image idéaliste que l'on conserve.
Et tout notre être n'est qu'une envie. Celle de vouloir. De la vouloir.
Et trop vite il ne reste plus qu'un arrière-goût de ce que l'on a vécu.
Comme si tout cela n'avait été qu'une parenthése. Très courte. Quelques heures, quelques jours tout au plus.
Ce vide en moi, j'en ai peur.
J'ai peur de me retrouver seul. Sans elle en moi.
J'ai peur d'avoir à vivre pour moi.
D'avoir à assumer, ma vie, mes responsabilités.
Par à coups, par blessures.
Être un homme. C'est comme cela que l'on grandit.
9 Commentaires:
Ça, ÇA, c'est une belle introspection. Une de tes phrases m'est apparue comme surlignée: "Et tout notre être n'est qu'une envie. Celle de vouloir." Je crois que c'est là qu'elle se trouve la criss de clé.
Bonne dernière bataille, M.
Les douleurs amoureuses, c'est à croire qu'il n'y a plus que ça de vrai..
J'en suis tout remué, moi, un garçon pourtant partiellement asthénique.
La peur est le moteur de cette douleur, je crois. Peur de ne plus jamais rencontrer quelqu'un qui saura nous toucher comme cette dernière personne à qui on a dit «je t'aime» a su le faire. Peur de ne pas retrouver cette complicité.
Et on se retrouve seul. Si seul.
Le temps passe et se jalonne d'amitiés qui palient un peu. Puis un jour on dit a nouveau «je t'aime» en y croyant aussi fort.
mamathilde: c'est ce que tout le monde s'évertue à me répéter: on oublie, on peut aimer à nouveau. On peu renaître ou presque. Dur à croire quand on est au plus bas. Mais cela doit sûrement être vrai.
jay: Je profite de l'occasion pour demander la signification exacte du mot "criss" (je me pose la question depuis un moment déjà)
Oh. La difficulté de définir criss. En fait, c'est un sacre québécois, une version modifiée de Christ. Le mot sert, entre autres, à exprimer plusieurs choses, surtout négatives, et à mettre l'emphase. Si, par exemple, je dis: "Il fait froid en criss" c'est qu'il fait très très froid. Difficile de définir un juron...
N'essaie pas de croire ceux qui te disent qu'on finit par ne plus avoir mal, qu'on oublie. Parce que ce serait forcer les choses. Tu y croiras quand tu y seras.
M, il ne me semble pas avoir dit qu'on oublie. Plutôt qu'on fini par dire à nouveau "je t'aime" en y croyant. Ce qui est fort différent.
Ta peur, ta douleur, ta solitude sont là. En toi. Présentes. Vis-les, c'est ce que tu as de mieux à faire. Admettre qu'on a mal quand on a mal, c'est souvent commencer à aller mieux.
Ce que tu as écris, je m'y reconnais parfaitement. Je passe par la même chose. Est-ce qu'on peut continuer à se parler et à se voir quand c'est comme ça? Je voudrais rester "ami" avec elle, mais je ne suis pas très sûr que ce sera possible...
Ce que tu as écris, je m'y reconnais parfaitement. Je passe par la même phase. Est-ce qu'on peut continuer à se parler et à se voir quand c'est comme ça? Je voudrais rester "ami" avec elle, mais je ne suis pas très sûr que ce sera possible...
c'est amusant car je connais une personne qui s'accroche grossièrement au passé (genre retourner dans notre ancienne école de y'a 6 ans pour ses "vacances"sûrement, au lieu de s'occuper de se faire une nouvelle vie dans sa nouvelle ville, doit sûrement s'ennuyer dans sa nouvelle vie et être terriblement seul, genre avoir personne pour garder son chien quand il part 2 jours, mdr, mais en fait c'est pas drôle tellement c'est une vie triste au quotidien pour lui apparemment).
quoi qu'il en soit, je trouve que ton texte, par sa simplicité (et même si je m'y reconnais pas personnellement) rend bien la déception etc qu'on pourrait éprouver (même si j'ai la chance de jamais l'avoir connu celle-là).
Enregistrer un commentaire
<< Retour