02 novembre 2005

La vie...

La vie est comme une lutte infinie avec soi-même.
Un gigantesque ring où l'on s'affronte en permanence.

Où l'on tente de se convaincre de ses désirs, de ses bonheurs.
De se défaire de ses multiples peurs.

Pour essayer au bout, de pouvoir dire
J'ai vécu, et fichtre, j'ai aimé ça...

Mais qu'il est dur à atteindre,
ce bonheur immaculé.

5 Commentaires:

Blogger Mamathilde a écrit...

Je ne suis pas certaine d'être en accord avec ce texte. Est-ce qu'il faut vraiment additionner " j'ai vécu et aimé ma vie" avec "bonheur"? Je ne crois pas. L'un ne va pas sans l'autre, tu me diras. Eh bien, je crois que l'idée qu'on se fait du bonheur le rend lui-même utopique et ça fait en sorte qu'on se rend très peu compte qu'il passe lorsqu'il passe. Et le bonheur immaculé c'est une notion avec laquelle j'ai beaucoup de difficulté. Mais vivre et mordre dans la vie : ça j'y crois.

03 novembre, 2005 12:42  
Blogger M a écrit...

Concevrais-tu une vie aimée sans le moindre instant de bonheur, sans se rendre compte à la fin que l`on a été heureux ?

C`est effectivement poser le bonheur comme la finalité de la vie. Je conçois qu`il vaut peut-être mieux en faire une des finalités, ne serait-ce que pour se prémunir des regrets par la suite.

J`ai tendance en effet à penser qu`au "bout de sa vie", le bonheur pèse beaucoup dans la balance (mais j`ose espérer que je ne saurais si cela est vrai ou non que très tard).

Pour moi le bonheur se mesure de beaucoup par après, au moment où ces éphèméres instants sont passés. Et par bonheur immaculé, j`entends par là qu`il faut peut-être se convaincre soi-même de son bonheur.
Faire disparaitre les ombres qui pourrait l`obscurcir.

03 novembre, 2005 21:00  
Blogger Jay a écrit...

Je suis un peu comme toi, M. J'ai tendance à chercher ce bonheur parfait, cette femme que je veux voir parfaite, celle qui m'a laissé et qui ne reviendra pas.
Je pense que ce sont les petits bonheurs aux genoux crottés qui, après tout, font la beauté de la vie...
Reste juste à y croire. Ouais.

05 novembre, 2005 00:37  
Blogger Martyne l'intellex a écrit...

Les ombres ne naissent malheureusement pas du néant. Elles sont la portée de ce qui les projette. A-t-on réellement envie de les faire disparaitre ?

08 novembre, 2005 18:09  
Anonymous Anonyme a écrit...

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05 janvier, 2006 22:02  

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